http://www.lavoixdunord.fr/271010/article/2017-11-22/clarebout-n-ira-pas-au-conseil-d-etat-pour-son-second-congelateur
Clarebout n’ira pas au Conseil d’État pour son second congélateur
L’usine de
frites surgelées Clarebout Potatoes pouvait aller jusqu’au conseil d’État pour
construire un second congélateur géant sur son site de Warneton. Mais la
direction a décidé d’arrêter les frais…
Par
Christelle Jeudy | Publié le 22/11/2017
Clarebout
Potatoes dit « explorer d’autres pistes » après le refus du ministre Carlo Di
Antonio. Sans dire lesquelles.
Le 10
novembre, on apprenait que le ministre de l’environnement wallon, Carlo Di
Antonio, rejetait le recours déposé par Clarebout Potatoes pour
ériger un second congélateur géant sur son site de Warneton (B). Depuis, on
attendait la réaction de la direction de l’usine de frites surgelées :
elle est tombée ce mercredi sous forme d’un communiqué qui rappelle les
principales étapes du dossier, de la demande du permis de construire déposée
fin 2016 auprès de la commune de Comines-Warneton (B) en passant par le refus
de cette demande par les élus belges, en juillet dernier, jusqu’au fameux
recours auprès du ministre.
« D’autres pistes » explorées
La direction
de Clarebout pouvait encore contester la décision du ministre devant le conseil
d’État. Ce qu’elle a décidé de ne pas faire après avoir « reçu et
évalué la décision détaillée du ministre ». Pour autant, les
responsables de l’usine affirment que « la nécessité de plus de
possibilités de stockage reste réelle » et ajoute « explorer
d’autres pistes ».
« Je
n’ai rien à dire de plus que le communiqué. » Björn Crul
L’usine
aurait-elle décidé de construire des hangars sur le site dévolu au second
congélateur ? Contacté, le porte-parole de l’usine n’a pas souhaité en
dire plus sur ces nouvelles pistes, « on ne sait pas encore, c’est un
nouveau dossier qu’on doit travailler. Je n’ai rien à dire de plus que le
communiqué », a ajouté Björn Crul.
Dans son
communiqué, Clarebout Potatoes rappelle aussi qu’en juillet, les élus belges
ont par contre accordé « des modifications et mesures supplémentaires
pour réduire les odeurs, comme un système de postcombustion qui brûle les
vapeurs de cuisson aujourd’hui réalisé ».