Un barrage
flottant a été installé pour absorber un maximum d’huile, à hauteur du
cimetière de Bas-Warneton. Crédits: ÉdA
«Il s’agit d’une erreur humaine»
Aujourd'hui
06:00 M-F.Ph.
Patrick Maton, des «Amis de
Warneton», a mené l’enquête sur le rejet d’huile dans la Lys par l’usine
Clarebout, ce lundi.
«Les
responsables se sont justifiés par un problème avec le séparateur d’huile. À
cause des pluies abondantes, de l’huile s’est retrouvée dans le circuit des
eaux de pluie. C’est vraiment n’importe quoi…»
Et de
transférer un message qu’il a reçu d’un témoin: «C’est en vidangeant de
l’huile usagée dans une cuve ouverte à l’extérieur que de l’eau est arrivée par
erreur dans cette cuve en fin de vidange. Comme cette huile était encore assez
chaude, elle s’est ravivée au contact de l’eau et l’a fait déborder pour
inonder une bonne partie de la voie principale. Toutes les bouches d’égout ont
été remplies! Ce sont des techniciens d’une société de sous-traitance qui ont
vu cette catastrophe. Ils auraient pu être brûlés si l’incident s’était produit
au moment où ils passaient sous cette cuve qui a débordé et dont la hauteur
avoisine les six à sept mètres. Cette fois-ci, pas de blessés mais une belle
pollution.»
«Il s’agit
simplement d’une erreur humaine, conclut Patrick Maton. Comme il manque de
personnel, les travailleurs doivent courir à gauche et à droite et, fatalement,
des erreurs surviennent!»
Il a aussi
appris que ce jeudi, vers 10 h, l’inspection du travail a débarqué au sein de
l’usine: «Tous les travailleurs liés à des sous-traitants ont dû
quitter l’usine sur-le-champ, sur ordre des chefs de chez Clarebout. On leur a
dit que leur journée allait être payée par l’entreprise de frites.»
Autre rumeur
qui circule: le hangar de stockage de pommes de terre derrière la tannerie va
changer de fonction: «Il est transformé en hangar technique pour les
sociétés qui sous-traitent. Je me demande si c’est bien légal…»
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